Habiter sa vieillesse exige de chacun qu’il regarde en face les années qui lui restent, avec leurs promesses de bonheur et de joie, mais aussi avec les bobos, les affaiblissements, les épreuves, parfois cruelles. Habiter sa vieillesse demande de la lucidité, de l’anticipation, de la planification et du courage. Combien de personnes âgées ai-je connues qui se morfondent dans un logement inadapté, incommode, voire dangereux, et tout cela parce qu’elles n’ont pas su, ou pas voulu, alors qu’il en était encore temps, prendre le taureau par les cornes et se décider à changer de logement ?
Lire cet articlePropos d’une gérontopsychologue
Des propos sur la vieillesse et sur la maladie d'Alzheimer
Vieillir ensemble avec son enfant trisomique
Vieillir avec son enfant trisomique lui-même vieillissant est une expérience relativement nouvelle, dans la mesure où ce n’est que dans les dernières décennies que les trisomiques ont vu leur espérance de vie s’allonger jusqu’au seuil de la vieillesse. Cette situation inédite prend au dépourvu d’abord les parents âgés, puis tous ceux qui sont amenés à s’occuper du trisomique, proches ou soignants. Pour le moment cette situation n’a fait l’objet que de rares publications.
Lire cet articleLes bienfaits de la sieste
Il y a deux périodes dans la vie où la sieste est à la fois indispensable et bienfaisante : la petite enfance et la vieillesse. Qu’entre ces deux âges de la vie, il y ait des liens mystérieux, c’est une idée vieille comme le monde ; et il y a quelque chose d’émouvant à se dire que le vieillard et le petit enfant qui font la sieste se rejoignent peut-être pour un instant au pays des songes… La sieste n’a rien à voir, comme on l’entend ici et là, avec la paresse ; elle se présente au contraire comme l’occasion de prendre un deuxième départ dans la journée, de s’accorder une seconde chance de faire le plein d’énergie et d’entrain.
Lire cet articleAvancer en âge en marchant
La marche dont j’aimerais vous parler aujourd’hui, celle que j’aimerais vous encourager à pratiquer quotidiennement, c’est la bonne vieille marche de toujours, celle où l’on va tranquillement à son rythme, attentif à la nature qui nous entoure, celle où l’exercice des muscles et des articulations va de pair avec la détente de l’esprit qui vogue librement d’une idée à l’autre, d’une rêverie à l’autre ; avec le bien-être de l’âme qui se ressource à la douceur de l’air, à la chaleur du soleil, à la lumière du jour, au spectacle de la nature…
Lire cet article