Films Alzheimer

Le cinéma ne pouvait pas ignorer la maladie d’Alzheimer, et ce d’autant moins qu’elle devient une question de plus en plus présente dans notre monde. De plus, les troubles caractéristiques de la maladie – un être humain dont l’esprit s’égare, la mémoire se perd et l’identité devient de plus en plus floue – comportent en eux-mêmes une dimension dramatique qui ne peut qu’inspirer les scénaristes.

Du miel plein la tête

Nick et Sarah vivent près de Londres avec leur fille de 10 ans, Tilda. Ce couple, qui connaît pas mal de problèmes, va devoir accueillir Amadeus, le père de Nick. Ce dernier, veuf depuis peu, est atteint de la maladie d’Alzheimer et ne peut plus vivre seul. Amadeus va ensuite partir en voyage à Venise, sur les traces de son passé, avec sa petite-fille Tilda. Ce film illustre à merveille la belle relation affective entre un grand-père malade et sa petite-fille.

Wallander. L’homme inquiet

Le commissaire Wallander, mis à pied depuis qu’il a oublié son arme dans un restaurant, apprend qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer. Alors qu’il cherche comment annoncer la nouvelle à sa fille Linda, celle-ci vient lui dire que son beau-père, Hakan, officier de la marine suédoise à la retraite, a disparu. Il décide alors de mener sa propre enquête pour le retrouver. Ce double épisode est le dernier de la série Wallander (saison 4).

Falling

John vit en Californie avec son partenaire Eric et leur fille, loin de la vie rurale qu’il a quittée plusieurs années auparavant. Son père Willis, conservateur, continue de vivre seul sur la ferme isolée où John a grandi. Lors des premiers signes de la maladie d’Alzheimer, Willis est venu vivre dans la maison californienne de John. Malheureusement, les meilleures intentions de la famille se heurtent au refus catégorique de Willis de changer son mode de vie, ne serait-ce qu’un petit peu.

Supernova. Aimer pour l’éternité

Sam et Tusker se connaissent depuis 20 ans et forment un couple depuis presque aussi longtemps. Après que Tusker a reçu le diagnostic de la maladie d’Alzheimer qui l’empêche de temps en temps de reconnaître son partenaire, tout change. Les deux amants veulent faire un voyage à travers l’Angleterre avec leur camping-car. Ce faisant, ils veulent rendre visite à des amis, à la famille et à des lieux de leur passé. Au cours de ce voyage, leur amour sera mis à rude épreuve.

L’échappée belle

Les années ont passé, mais l’amour qui unit Ella et John Spencer est resté intact. Un matin, déterminés à échapper à l’hospitalisation qui les guette, ils prennent la route à bord de leur vieux camping-car et mettent le cap sur Key West. Ils découvrent alors une Amérique qu’ils ne reconnaissent plus et se remémorent des souvenirs communs, mêlés de passion et d’émotions.

Les plus belles années d’une vie

Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour. Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse.

The Father

Anthony est retraité. Il vit seul dans son appartement de Londres et refuse toutes les aides-soignantes que sa fille, Anne, tente de lui imposer. Cette dernière y voit une nécessité d’autant plus grande qu’elle ne pourra plus passer le voir tous les jours : elle a en effet pris la décision de partir vivre à Paris pour s’installer avec l’homme qu’elle vient de rencontrer…

Mais alors, qui est cet étranger sur lequel Anthony tombe dans son salon, et qui prétend être marié avec Anne depuis plus de dix ans ? Et pourquoi affirme-t-il avec conviction qu’ils sont chez eux, et non chez lui ? Anthony est-il en train de perdre la raison ? Quelque chose semble se tramer autour de lui, comme si le monde, par instant, avait cessé d’être logique. Égaré dans un labyrinthe de questions sans réponse, Anthony tente désespérément de comprendre ce qui se passe autour de lui.

J’ai oublié de te dire

Lorsque Marie, jeune fille de 25 ans sans passé ni avenir, rencontre Jaume, un vieux monsieur, ancien champion cycliste devenu artiste peintre, c’est une grande amitié qui se noue. Grâce au vieil homme, Marie va se découvrir une identité, alors que lui-même est en train de perdre la sienne.

True détective Saison 3

En 1980, la police de l’Arkansas est mobilisée dans la région des Ozarks suite à la disparition de deux enfants. En apparence banale, l’enquête se révèle longue et très complexe. Dix ans plus tard, la découverte d’un nouvel élément redistribue les cartes et amène à la réouverture du dossier. En 2015, l’enquêteur principal, hanté par l’affaire, revient sur ce sujet très douloureux qui a marqué sa vie, tâche d’autant plus difficile qu’il est atteint par la maladie d’Alzheimer.

Le monde de Marty

Marty a 10 ans et il est atteint d’un cancer. Le gamin est l’un des favoris de l’hôpital où il connaît tout le monde et où il évolue en toute liberté, passant de chambre en chambre pour la plus grande joie des malades. C’est lors de ses nombreuses promenades dans les couloirs de l’établissement qu’il pousse la porte d’Antoine Berrant, vieux monsieur muré dans son silence. Atteint de la maladie d’Alzheimer, ce dernier ne reçoit plus que les visites de sa femme. D’abord excédé par la présence de Marty, il s’attache progressivement au petit garçon vibrant du désir de vivre. Marty fait de lui son confident et le complice de ses jeux.

Vivre deux fois

Un film réussi, qui commence comme un road movie d’un grand père à la recherche d’un amour de jeunesse, mais s’étoffe et se complique au fil du temps. Le grand-père se révèle atteint de la maladie d’Alzheimer. Sa fille, pleine de certitudes, découvrira que son mari a une face cachée. La petite fille, magnifiquement interprétée, se révèlera une vraie diablesse. Il y a beaucoup d’humour, de nostalgie, de tendresse aussi. Un scénario très astucieux, avec plusieurs retournements de situation. De jolies scènes tournées en Navarre et dans le pays de Valence. Tous les acteurs sont excellents, et le dénouement final, orignal, est surprenant, et très intelligent. Un régal.

Die letzte Pointe (Une dernière touche)

À 89 ans, Gertrud se croit atteinte de démence – et elle a l’intention de tirer sa révérence. Pourtant ni son accompagnant au suicide, ni sa famille, ni son admirateur ne jouent le jeu comme elle le souhaite…

Malgré ses 89 printemps, Gertrud Forster a conservé une vitalité et une autonomie hors du commun. Sa plus grande peur est de finir démente dans un foyer de vieux. Elle est donc d’autant plus contrariée lorsqu’un élégant Anglais débarque chez elle et lui assure qu’elle l’a contacté sur un site de rencontres pour seniors. Comme il le lui prouve, mais que Gertrud n’en a aucun souvenir, celle-ci n’a plus qu’une idée en tête : mettre un terme à sa vie, autant que possible de façon autonome, avant d’atterrir dans un centre pour patients atteints de démence.

Ce que Gertrud ignore : âgée de 9 ans, sa petite-fille s’est mise en quête d’un homme en utilisant le profil Internet de Gertrud, parce qu’elle a envie d’avoir un arrière-grand-père et qu’elle veut faire le bonheur de son arrière-grand-mère. De leur côté, Lisa, ses parents David et Alice, sa grand-mère Chantal et sa tante Meret n’ont aucune idée de la fin que projette Gertrud. Car, à son habitude, celle-ci veut tout organiser à sa façon. Quand l’accompagnant au suicide Balz tombe amoureux de Meret, sa petite-fille préférée, et que son admirateur continue de la courtiser, Gertrud n’en fait qu’à sa tête, une fois de plus…

Papi rebelle

Jack adore son grand-père. Et par-dessus tout, Jack adore les histoires que lui raconte celui-ci. Des histoires d’aviation, des histoires vraies, de guerre et de héros. Car autrefois Papi était pilote dans la Royal Air Force britannique. Le problème, c’est que Papi se croit toujours en pleine Seconde Guerre Mondiale. Alors, lorsque les parents de Jack décident de placer le grand-père dans la nouvelle maison de retraite de la ville, la Résidence du Crépuscule dirigée par l’intrigante Melle Porcelette, Papi, aidé par Jack, va tout faire pour tromper l’ennemi et s’évader de manière héroïque…

N’oublie jamais

Atteinte de la maladie d’Alzheimer, Allie a tout oublié de sa vie. Chaque jour, Duke vient lui lire le récit de deux jeunes gens qui se sont passionnément aimés dans les années 40, avant que l’existence et les conventions ne les séparent. Si elle ne peut plus se souvenir, Alice peut encore ressentir, et la voix de Duke fait ressurgir le passé et une magnifique histoire d’amour. Ces mots, Allie les connaît, elle a parfois l’impression de les avoir déjà lus, de les avoir peut-être même écrits… « Une des plus belles histoires d’amour jamais produites par le cinéma. » Première.

La mémoire du tueur

Un tueur à gages découvre qu’il est manipulé. Comme il souffre des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer, il décide d’utiliser la police pour qu’elle l’aide à éliminer ceux dont il va bientôt oublier les noms… « Ambiance, dialogues, scénario, acteurs, il n’y a rien à jeter dans ce polar. » Première.

Nebraska

Un vieil homme, persuadé qu’il a gagné le gros lot à un improbable tirage au sort par correspondance, cherche à rejoindre le Nebraska pour y recevoir son gain, à pied puisqu’il ne peut plus conduire. Un de ses deux fils se décide finalement à emmener son père en voiture chercher ce chèque auquel personne ne croit. Pendant le voyage, le vieillard se blesse et l’équipée fait une étape forcée dans une petite ville perdue du Nebraska. C’est là que le père est né. Epaulé par son fils, le vieil homme retrace les souvenirs de son enfance. « Un style original, une interprétation magnifique. » Le Monde.

Loin d’elle

Voilà 45 ans que Fiona et Grant s’aiment tendrement. Apprenant qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer, Fiona décide de se faire admettre en maison spécialisée. Impuissant, Grant voit la femme qu’il aime s’éloigner de lui peu à peu. Seul face à leurs souvenirs, il fera tout pour ne pas laisser leur amour s’éteindre. « Sarah Polley signe un film qui lui ressemble, alliage de pudeur farouche et d’humanisme douloureux. » 24 heures.

Floride

À 80 ans, Claude Lherminier n’a rien perdu de sa prestance. Mais il lui arrive de plus en plus souvent d’avoir des oublis, des accès de confusion. Un état qu’il se refuse obstinément à admettre. Carole, sa fille aînée, mène un combat de tous les instants pour qu’il ne soit pas livré à lui-même. Sur un coup de tête, Claude décide de s’envoler pour la Floride. Que cache ce voyage si soudain ?

Une séparation

Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide-soignante pour s’occuper de son père malade. Il ignore alors que la jeune femme est enceinte et a accepté ce travail sans l’accord de son mari, un homme psychologiquement instable… « Une oeuvre universelle, impressionnante de maîtrise, d’intelligence, qui nous éclaire et nous tient en haleine à chaque instant. » Le Journal du Dimanche.

Je n’ai rien oublié

Depuis des années, Conrad Lang vit aux crochets de la riche famille Senn. D’abord camarade d’enfance de Thomas, puis gardien de leur maison de vacances à Biarritz, ils l’utilisent comme bon leur semble et lui s’en satisfait. Mais lorsque son état de santé se dégrade, lorsqu’il se met à raconter à Simone, jeune épouse de l’héritier Senn, des souvenirs d’enfance qui ne collent pas tout à fait à l’histoire officielle de la famille, Elvira, la matriarche, se montre étrangement menacée. Comme si ce vieux fou inoffensif portait en lui les moyens de la détruire. C’est alors qu’entre Conrad et Simone va naître une amitié étrange, amenant la jeune femme à faire face, pour lui, à une Elvira bien plus dangereuse qu’il n’y paraît… « Depardieu magistral, poignant. » Le Figaro.

La Dame de Fer

A la fois aimée et rejetée, Margaret Thatcher fut la première et l’unique femme Premier Ministre du Royaume-Uni. Si son style abrasif a suscité les révoltes les plus vives, elle a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, le destin exceptionnel de La Dame de Fer raconte l’histoire du pouvoir et du prix à payer pour l’obtenir. Une histoire à la fois unique et universelle… « Moins un film politique sur le Thatcherisme qu’une belle évocation de la vieillesse et de la perte du contrôle de soi. » Le Point.

La finale

Toute la famille Verdi est aux petits soins pour s’occuper de Roland, le grand-père, qui perd un peu la boule ces derniers temps. Tous sauf JB, l’ado de la famille, qui n’a qu’un seul but : monter à Paris pour disputer sa finale de basket. Mais ses parents, bloqués ce week-end-là, lui demandent d’y renoncer pour surveiller son grand-père. JB décide alors de l’embarquer avec lui… Pendant ce voyage, rien ne se passera comme prévu. « Pour son premier film, Robin Sykes mêle émotion et humour avec subtilité, légèreté et gravité. » Le Monde.

Cortex

Charles Boyer, commissaire à la retraite, commence à perdre la mémoire. Afin de ne pas devenir une charge pour ses proches, il décide d’entrer à la Résidence, une maison de repos. Il s’adapte bien à son nouvel environnement, mais des patients meurent… trop vite, selon Charles. Rattrapé par son instinct de flic, il est persuadé qu’on les a tués. En s’accrochant aux bribes de sa mémoire défaillante, Charles mène l’enquête la plus essentielle et la plus difficile de sa vie.

Still Alice

Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Quand on lui diagnostique un début d’Alzheimer, Alice et sa famille sont mises à rude épreuve. La lutte qu’elle entreprend pour garder le contact avec celle qu’elle a été est bouleversant. Son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.

Iris

Iris est l’histoire vraie et bouleversante de Iris Murdoch, célèbre romancière anglaise décédée en 1999 de la maladie d’Alzheimer. C’est aussi l’histoire de l’amour qui a uni pendant près de 40 ans la romancière à John Bayley, devenu son mari après leur rencontre à l’université. « Un des meilleurs films de l’année. » The Washington Post.