Bandes dessinées

La vieillesse et la maladie d’Alzheimer sont devenues des sujets de société. On en parle dans des essais, dans les médias ; on en recueille des témoignages, pour tous les publics. La bande dessinée s’en est également emparée et, à travers les mots et les images, elle cherche à en donner une image originale et passionnante. Et souvent elle y réussit !

L’Amour n’a pas d’âge

Âgée, Colette arrive dans une maison de retraite. Même si elle sait que ça devait arriver, cette étape de vie marque le début de la fin. Tout le monde le sait. Pourtant, les personnes âgées ne cessent d’avoir envie de profiter de la vie, de rire, de s’amuser et surtout d’aimer. Dans cet établissement, Colette va faire connaissance avec un homme de son âge et ils vont tomber amoureux. Du rire au rire, cette comédie bienveillante et burlesque pourrait bien ressembler à une histoire vraie… d’ailleurs on me souffle dans l’oreillette que l’auteur les a rencontrés. Ils auraient même participé à la réalisation de l’histoire.

Monsieur Vadim

Un légionnaire retraité se retrouve sans ressource et à la rue du jour au lendemain. Un concours de circonstances l’amène à devenir tueur à gages pour le compte d’un caïd désireux de conquérir la French Riviera. Sous son innocente apparence de vieillard grabataire, il va s’avérer être une arme redoutable. Enfin, lorsque son arthrose ne lui joue pas des tours…

Jeannot

Pour Jeannot, la vie était simple et heureuse jusqu’à ce drame qui a tout changé. Depuis, il s’est mis à entendre ce que disent les arbres et les plantes. Cela paraît un peu fou, mais il peut vraiment les entendre ! On pourrait croire à un don du ciel inestimable, mais Jeannot y voit plutôt une malédiction car les arbres sont bêtes comme leurs racines…

Le Plongeon

Pour Yvonne, qui a encore toute sa tête à 80 ans, l’arrivée en EHPAD est difficile. Contre toute attente, elle se lie d’amitié avec un groupe de résidents, aussi drôles et lucides qu’elle, et tombe même amoureuse. Mais rapidement, la vieillesse la rattrape. Prise dans le tourbillon inéluctable de la vie, l’octogénaire décide de s’offrir une dernière parenthèse enchantée. Elle embarque sa bande dans une fugue, une balade… comme un dernier plongeon dans l’eau fraîche.

Je veux une Harley

Marc Carré vient d’avoir cinquante ans. Comme beaucoup d’hommes, il a le sentiment que le temps va trop vite et qu’il est loin d’avoir réalisé tous ses rêves. A l’issue de son premier examen colo-rectal, il prend une grande décision : acheter la moto dont il rêve depuis toujours. Accompagné d’Alain, un beau-frère ayant déjà succombé aux plaisirs du free ride au point de pointer aux Harleymaniaques anonymes, il va entraîner sa femme Tanie, témoin privilégié mais pas concerné pour autant, et va découvrir un nouveau monde : celui des Clubs de motards, des forums spécialisés et des concentrations. C’est le monde des trois « B » : Bécane, Bières et Babes (Pour le troisième, sa femme lui dira : « tu peux toujours courir ! »). Quoi qu’il en soit, Marc et Alain ont opté pour la biker’s life et c’est désormais le son du V-twin américain qu’on entend battre sous leur poitrine.

Les vieux fourneaux – 1. Ceux qui restent

Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel.

Papi rebelle

Jack adore son grand-père. Et par-dessus tout, Jack adore les histoires que lui raconte celui-ci. Des histoires d’aviation, des histoires vraies, de guerre et de héros. Car autrefois Papi était pilote dans la Royal Air Force britannique. Le problème, c’est que Papi se croit toujours en pleine Seconde Guerre Mondiale. Alors, lorsque les parents de Jack décident de placer le grand-père dans la nouvelle maison de retraite de la ville, la Résidence du Crépuscule dirigée par l’intrigante Melle Porcelette, Papi, aidé par Jack, va tout faire pour tromper l’ennemi et s’évader de manière héroïque…

Le grand désordre. Alzheimer, ma mère et moi

Sarah a toujours eu une mauvaise mémoire. Quand on diagnostique la maladie d’Alzheimer de sa mère, elle sait qu’elle doit noter tout ce qui se passe pour se rappeler les moments de folie, la beauté, la tragédie et les fous rires aussi.
Elle nous entraîne avec elle dans le voyage de sa famille en Alzheimer…
Un témoignage sur une maladie complexe, et un hommage d’une fille à sa mère.

Est-ce qu’on pourrait parler d’autre chose ?

Les parents de Roz vivent depuis cinquante ans dans le même appartement de Brooklyn, convaincus qu’il leur suffit de ne pas penser à la mort pour la tenir à distance. Mais quand les effets du grand âge se font sentir malgré tout, Roz n’a d’autre choix que de s’immiscer dans leur quotidien pour leur venir en aide. Une intrusion qui se révèle aussi perturbante pour le trio que la vieillesse elle-même…

En direct d’Alzheimer

Pour TV Mémo, et dans le cadre de la journée internationale d’Alzheimer, le journaliste Dubreuil et son caméraman, Jean-Philippe, se rendent à la Maison de retraite médicalisée « Les Mimosas » où ils rencontrent direction, soignants, accompagnants et pensionnaires. Ils les interrogent sur la maladie (ses symptômes, son diagnostic, ses remèdes et, surtout, la façon pour l’entourage de l’aborder et de la vivre au quotidien).

Ceux qui me restent

« Voyage en Alzheimer… » Florent a perdu sa femme beaucoup trop jeune. Il a tenté d’élever seul sa petite Lilie, maladroitement. Et ils se sont perdus de vue à leur tour. Aujourd’hui, à 70 ans, la maladie lui vole sa mémoire. Mais Florent veut retrouver Lilie, sa Lilie qui vient maintenant le voir toutes les semaines mais qu’il ne reconnaît plus. Alors il cherche sans relâche, en vrac, dans les bribes des vieux souvenirs… Florent n’abandonnera plus.

La tête en l’air

Admis dans une résidence pour le troisième âge parce qu’il souffre de la maladie d’Alzheimer, Ernest ressent la vie en collectivité comme une épreuve. Mais il accepte bientôt son nouvel environnement et décide de se battre afin d’échapper à la déchéance à laquelle son mal le destine.